Nous souhaitions, avant toute chose, rester associés au sein de la structure. Le rapprochement avec le groupement vétérinaire Fovéa s’est fait de manière collégiale et unanime. Cela nous a même permis d’aborder le départ à la retraite d’un des associés, et ce dans un climat de confiance.
Rejoindre un groupement de cliniques vétérinaires n’est pas qu’une histoire financière. Nous étions soucieux d’intégrer un réseau garantissant notre indépendance et donc notre liberté d’exercer, de prescrire, d’investir, de se former et de porter des projets. C’est le cas du groupe Fovéa.
Intégrer un réseau uniformisé où tout le monde travaille de la même façon au même prix sans tenir compte des spécificités d’exercice, de l’historique de la structure ou encore de l’environnement économique n’était pas envisageable pour nous. D’autant plus dans le domaine de la prise en charge de la douleur, où il faut résolument une médecine individualisée. Cela nécessite une liberté dans le temps qu’on accorde, dans le choix de sa méthode de consultation et de prescription.
Nous souhaitons transmettre une vision scientifique, éthique, managériale et de communication pour une prise en charge individualisée de la douleur : comprendre les mécanismes de douleur, adopter des méthodes modernes digitales pour évaluer la douleur, proposer des projets thérapeutiques multimodaux, pluridisciplinaires, personnalisés et fondés sur l’alliance thérapeutique.
Nous défendons l’idée que pour intéresser davantage la profession vétérinaire au bien-être animal, il faut rentrer par la porte privilégiée de la douleur et du mal-être associé aux douleurs chroniques.
Le bien-être animal nécessite la collaboration de tous (vétérinaires, ASV, propriétaires), engagés tous dans une double démarche de médecine proactive et préventive.
Aller sur le chemin de l’alliance thérapeutique nécessite de donner du temps avec des consultations plus longues, mais aussi d’avoir de vraies réflexions sur le sujet (valeur perçue de nos actes, relation propriétaire empathique et durable). La clé, c’est de faire des investissements sur le moyen et long termes en ne se limitant pas systématiquement à la rentabilité immédiate d’un temps de consultation donné.
Le groupe nous accompagne sur le côté administratif, grâce aux compétences des fonctions supports. Nous avons accès à une gestion analytique plus raisonnée, une gestion des ressources humaines plus étoffée. Cela nous laisse plus de temps pour nous concentrer sur notre cœur de métier.
Fovéa nous apporte aussi un « réseau scientifique » et donc une complémentarité d’expertises. L’idée est d’avoir un maillage de compétences internes permettant de référer des cas à des spécialistes que l’on connait bien et qui travaillent dans le même état d’esprit que nous.
Je le vois comme un groupement qui tient compte de l’évolution des connaissances, des moyens techniques disponibles, des pratiques, et des visions. Un groupe qui ne construit pas son projet sur des visions radicales d’expansion, de rentabilité et de rachats mais sur la complémentarité des générations et des compétences tout en s’adaptant aux évolutions sociétales.
Le groupement vétérinaire de demain est porté par une dynamique « projets » dans laquelle les vétérinaires associés sont parties prenantes, notamment dans la réflexion autour de nouvelles approches thérapeutiques. L’idée est de développer progressivement des structures de consultation de la douleur un peu partout, avec une méthode de prise en charge bien précise pour la douleur chronique complexe, et des outils pour faciliter l’évaluation de cette dernière.
Je crois beaucoup en la médecine de demain, une médecine personnalisée qui s’appuie sur des données globalisées.
Fovéa peut être un très bel endroit pour imaginer ce travail commun, en réunissant les compétences nécessaires.
Vous souhaitez vous aussi rejoindre le groupement vétérinaire Fovéa, contactez-nous !