CES d’ophtalmologie / CES d’hématologie biochimie
Clinique vétérinaire du Pont Gabriel (Blois 41)
J’avais 53 ans quand j’ai commencé à me poser des questions. Je sentais de plus en plus de tensions sur le marché et comme dans beaucoup de cliniques, le quotidien était devenu vraiment pesant (difficultés relationnelles avec les clients, problématiques d’organisation, …). Mon associée et moi on se sentait un peu isolés. En y pensant, l’avenir était vraiment une source d’angoisse. Est-ce que j’allais réussir à transmettre ma clientèle ? L’élément financier était important bien sûr, mais ce n’était pas l’élément déclencheur pour moi. J’avais surtout envie et besoin de plus de rapports humains.
Depuis que nous avons rejoint le groupement vétérinaire Fovéa, je suis apaisé. Je sais que si je souhaite partir dans quelques années, j’aurai préparé l’avenir. En attendant, nous avons gardé notre indépendance et notre liberté d’organisation. Et nous avons gagné beaucoup de solidarité. Que ce soit sur une problématique technique ou lorsque l’on a un coup de mou, on peut échanger. Faire partie d’un réseau, ça soulage l’équipe. On ne se voit pas tous les jours, mais nous sommes sur la même zone géographique donc on se retrouve régulièrement. C’est toujours très convivial !
D’abord, la formation et l’échange au niveau du groupe vétérinaire. Chacun a ses domaines de prédilection. Le Dr Yannick Bongrand (Spécialiste en Médecine Interne dans une de nos cliniques sur Bordeaux) est venu chez nous pendant une journée entière. Avoir accès à des formations très pointues et à des « super spécialistes », ça n’a pas de prix !
Nous avons aussi créé des liens forts entre les cliniques du Pôle Centre Val de Loire. Nous avons tous des compétences spécifiques, c’est une force. Et parfois, on apprend à « passer la main ». Des cliniques que l’on aurait pu voir comme des concurrents à une époque sont devenues des associées. Là où parfois ce n’était pas facile de « lâcher », les choses sont devenues beaucoup plus simples.
Le fait de rejoindre un groupe vétérinaire nous a permis d’investir dans du matériel (échographie cardiaque notamment) et de créer de nouveaux services. Nous sommes en centre-ville. C’était impossible d’agrandir ! Avec les cliniques du pôle, nous réfléchissons à créer une maison de garde. Nous en ferons moins mais mieux. En étant toujours deux, nous réduisons considérablement le stress tout en apportant un meilleur service. Dans notre région, il arrive que l’on ait des accidents de chasse, 4 chiens peuvent arriver en même temps avec de nombreuses plaies à suturer rapidement. Seul, c’est extrêmement stressant.
Aujourd’hui, notre profession perd beaucoup de jeunes vétérinaires à cause des conditions de travail et du stress important. C’est un métier passion… c’est notre force mais aussi notre faiblesse. Faire partie d’un groupe vétérinaire comme Fovéa nous permet d’apporter des réponses concrètes et durables.
Vous souhaitez vous aussi rejoindre le groupement vétérinaire Fovéa, contactez-nous !