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Témoignage : Xavier Levy

Docteur Xavier Levy, témoignage Fovéa
Article posté le :
05/09/23
dans la catégorie :
Actualités du groupe

Témoignage : Xavier Levy

XAVIER LEVY, DOCTEUR VÉTÉRINAIRE AU SEIN DE FOVÉA

  • Vétérinaire Spécialiste en Reproduction Animale (ECAR dipl,)
  • Clinique vétérinaire des Portes du Gers (Isle Jourdain, 32)
  • Ancien consultant en Urologie-Néphrologie (ENVA)
  • Vice-président aux affaires européennes et internationales de l’AFVAC (www.afvac.com)
  • Past-président du GERES
  • Co-directeur scientifique du CRESAM (www.cresam.fr)
  • Administrateur National de l’AFVAC

Quelles sont vos différentes activités aujourd’hui ?

Après avoir occupé le poste de responsable du centre de reproduction de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort (94), et consulté dans la même période en urologie néphrologie, j’ai rejoint le Dr vétérinaire Philippe Mimouni dans le sud-ouest de la France en 2008.

Nous avons alors créé une structure privée qui se concentrait principalement sur la reproduction des carnivores, comprenant l’obstétrique, la pédiatrie, la pathologie et le suivi de la reproduction des éleveurs.

Je m’implique également dans de nombreuses actions bénévoles associatives, notamment au Centre de Reproduction des Espèces Sauvages Animales Menacées (CRESAM).

J’ai intégré le CRESAM grâce à un aspect très technique de mon métier, puisque j’étais un des pionniers, chez les chiens, à réaliser les inséminations intra utérines par voie endoscopique.

Jean-Yves Routier et Alain Fontbonne m’ont alors proposé de travailler dans l’association à leurs côtés pour développer la reproduction assistée. Aujourd’hui, nous co-dirigeons le programme scientifique.

Quel était l’objectif du CRESAM à sa création ?

Jean-Yves Routier, Président et Fondateur du CRESAM, et Michel Lafôret, Vice-Président, ont constaté une raréfaction inquiétante des guépards, tant au niveau de leur population globale que de leur diversité génétique.

Faire évoluer le biotope semblait être une solution, mais cela prend du temps, et ce n’est malheureusement pas toujours possible. Ce temps était d’autant plus précieux que tarder à agir aurait pu entraîner un point de non-retour : sans assez de diversité génétique pour maintenir la population, la menace d’extinction des guépards était alors bien réelle.

Il était urgent de trouver une solution novatrice.

Pouvez-vous nous parler de cette solution qui vous a permis de rejoindre l’aventure ?

Au début, il était considéré comme impossible d’effectuer une insémination intra-utérine par une méthode non invasive chez les guépards. Grâce à nos recherches approfondies et à nos partenaires zoologiques, nous avons pu tester, évaluer et démontrer que cela était possible. Une fois la procédure perfectionnée, nous l’avons partagée publiquement afin de soutenir la préservation de cette espèce.

Et aujourd’hui, quelles sont les avancées ?

Aujourd’hui, notre priorité est d’améliorer la maîtrise du cycle hormonal des femelles pour obtenir la plus grande fertilité possible. Nous favorisons l’insémination avec des semences fraîches et congelées, ce qui permet une reproduction plus rapide et efficace des populations.

Nous travaillons également à la création d’un centre de recherches sur la reproduction en Afrique du Sud.

Parallèlement, nous formons des équipes pour qu’elles soient les plus autonomes possible, afin de mieux gérer les rotations et maximiser les effectifs sur place sans que ma présence ne soit requise.

Travailler avec des animaux sauvages en Afrique, c’était un rêve d’enfant ?

Aussi loin que je m’en souvienne, je rêvais de m’occuper des lions en Afrique. Mais, à mon entrée à l’école vétérinaire, j’ai réalisé que je préférais la pratique de la médecine vétérinaire des carnivores, qui m’offrait l’opportunité de pratiquer une médecine plus sophistiquée. L’activité vétérinaire autour du chien et du chat répondait beaucoup plus à mes aspirations, autant pour les animaux que pour le côté humain avec les propriétaires. J’ai alors mis de côté le rêve de travailler avec la faune sauvage.

C’est plus tard que l’on m’a sollicité pour développer l’insémination du guépard. C’était extraordinaire de pouvoir mettre à profit mon savoir-faire sur les chiens et les chats pour préserver une espèce en danger !

La combinaison des deux m’a permis de donner un sens plus profond à mon travail.

Pourquoi avoir rejoint le groupe Fovéa ?

Pour le côté humain, c’est un groupe qui n’a pas une taille démesurée. Il est dirigé par des vétérinaires qui restent impliqués dans leurs cliniques, c’est très important.

Les modalités d’entrée, le fait de rester décisionnaire et gérant de sa clinique étaient essentiels. On ne voulait pas s’engager avec un groupe dont l’unique but était commercial.

J’avais également envie de pouvoir développer et partager mon domaine. Au sein du groupe vétérinaire Fovéa, je vais pouvoir m’investir pour développer la partie reproduction, dans le groupe et dans l’ensemble des cliniques. Notamment en formant les équipes et en faisant du diagnostic en distanciel et parfois même en présentiel. Notre ambition est de faire de Fovéa un groupe d’excellence dans le monde de la reproduction, en mettant à profit toutes nos compétences.

Quelles sont vos attentes vis-à-vis du groupe ?

La première est le développement de notre structure grâce au savoir-faire organisationnel, à la gestion et à la communication du groupe. L’idée est de se développer localement bien sûr, et d’atteindre la dimension à laquelle nous devrions être. Nous avons les compétences mais notre structure doit évoluer.

La deuxième est de pouvoir rayonner en termes de centre de reproduction et de réseau de reproduction. 


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